Alors que le premier programme de rénovation urbaine mis en place par l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) en 2008 s’achèvent progressivement, le deuxième programme de renouvellement urbain sera prochainement lancé sur le territoire métropolitain. Son objectif est de transformer durablement les quartiers prioritaires, identifiés au niveau national et régional, en renforçant leur attractivité, en favorisant la mixité sociale et en améliorant la qualité de vie de ses habitants.
Ce nouveau programme permettra de mobiliser 408 millions d’euros dans les 7 prochaines années, sur trois sites : les Villeneuves (Grenoble et Échirolles), Mistral (Grenoble) et Renaudie-Champberton (Saint-Martin-d’Hères).
Sa réussite repose sur l’engagement fort de nombreux partenaires. Le projet, piloté par Grenoble-Alpes Métropole en lien étroit avec l’État, les villes de Grenoble, d’Échirolles et de Saint-Martin-d’Hères, réunit de nombreux acteurs concernés par l’avenir de ces territoires, notamment l’ANRU, Action Logement, l’Agence nationale de l’habitat (Anah), les bailleurs sociaux (Actis, SDH, OPAC 38, SCIC habitat Rhône-Alpes).
Ce programme est également le fruit d’un travail de concertation de plusieurs mois avec les habitants.
L’implication de l’ensemble des partenaires a permis une mobilisation de moyens sans précédent sur l’agglomération en direction des quartiers en renouvellement urbain.
L’ANRU, UNE AGENCE NATIONALE POUR TRANSFORMER LA VILLE
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine est un établissement public, créé par la loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine de 2003, afin d’assurer la mise en oeuvre et le financement du Programme national de rénovation urbaine (PNRU). Son objectif est d’accompagner des projets urbains globaux pour transformer les quartiers en profondeur : en ouvrant les quartiers sur la ville et en renforçant la mobilité des habitants, en favorisant la mixité sociale dans l’habitat, en diversifiant les activités commerciales, économiques, culturelles et de loisirs.
APRÈS LES TRAVAUX ENGAGÉS DANS L’ ANRU 1 AMPLIFICATION DES TRANSFORMATIONS GRÂCE À L’ANRU 2
La Métropole grenobloise porte de longue date une démarche ambitieuse de renouvellement urbain, qui s’est traduite par la signature d’un protocole de préfiguration en janvier 2017 avec l’État, au travers de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU ) et de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH). Même si elle reste dans la continuité du premier ANRU, cette deuxième phase, qui s’étendra sur une dizaine d’années, se démarque par d’importants changements.
UNE DIMENSION MÉTROPOLITAINE
Les quartiers Villeneuves, Mistral et Renaudie occupent aujourd’hui une place stratégique au sein de la Métropole. Ils constituent, autour du coeur historique de Grenoble, une première couronne de centralités. Le renouvellement urbain des quartiers prioritaires s’inscrit dans une politique plus globale visant à assurer un meilleur équilibre social et spatial au sein de l’agglomération. Il est ainsi à la fois un enjeu prioritaire pour les habitants qui y vivent, pour ceux qui y vivront demain, mais aussi pour le développement, notamment économique, de la Métropole.
UNE DÉMARCHE TRANSVERSALE DE REQUALIFICATION
Elle portera sur la transformation en profondeur de la vie des quartiers. Le renouvellement urbain entre dans une nouvelle phase, où développement urbain, social et environnemental sont travaillés conjointement.
LA PLACE DONNÉE À LA PARTICIPATION DES HABITANTS
Depuis la conception jusqu’à l’évaluation, en passant par la mise en oeuvre, les habitants participent à l’élaboration du programme de renouvellement urbain grâce à divers dispositifs participatifs (ateliers thématiques, réunions publiques, balades urbaines,…).
UNE MOBILISATION DE MOYENS EXCEPTIONNELS
en faveur des quartiers les plus fragiles de la Métropole
Au total, ce sont 408 millions d’euros qui vont être investis sur les 3 sites dans les 7 prochaines années, dont 314 millions uniquement pour l’habitat.
Au côté des collectivités qui investiront 131 millions d’euros (dont 76,4 Millions pour la Métropole, 32,5 millions pour la Ville de Grenoble, 15,7 millions pour Echirolles et 6,4 millions pour Saint-Martin d’Hères), l’ANRU apportera 102.6 millions sous forme de subventions et 46.3 millions sous forme de prêts contractés par les bailleurs sociaux, l’Anah investira 18,1 millions d’euros. La Caisse des Dépôts et Consignations interviendra également de manière significative, avec l’octroi de prêts contractés par les bailleurs sociaux pour un montant de 62 millions €.