Vendredi dernier, les ministres Nicolas Hulot (Transition écologique et solidaire) et Élisabeth Borne (Transports) ont annoncé le plan du gouvernement pour l’amélioration de la qualité de l’air. Dans une agglomération déjà concernée – à son initiative – par les zones faible émission et restrictions de circulation, qu’en pensent Eric Piolle, maire de Grenoble et Yann Mongaburu, président du SMTC ?

Alors qu’un pic de pollution à l’ozone touche la ville de Paris (mercredi 25 juillet), et que l’air de Grenoble est classé « médiocre » par Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes, les annonces des deux ministres (Nicolas Hulot et Elisabeth Borne) au sujet « des engagements de l’État en faveur de la mobilité propre et de la qualité de l’air » étaient très attendues.

Vendredi dernier, ils ont déclaré continuer à donner des « bonus/malus à l’achat d’un véhicule neuf en fonction de ses émissions de CO2 » tout en affirmant leur « soutien aux bornes de recharge pour véhicule électrique et à l’achat de poids lourds roulant au gaz naturel, à l’hydrogène ou à l’électricité. » La généralisation des zones à faibles émissions (ZFE), comme celle de Grenoble, devra aussi être mise en place d’ici à 2020 dans 14 grandes villes. Yann Mongaburu, président du SMTC, se réjouit « de cette facilitation des zones à faible émission. Cette généralisation sur le territoire national est de bon augure. » Eric Piolle, maire de Grenoble, a salué dans un communiqué non sans une pointe d’ironie « les premières mesures anti-pollution annoncées par le gouvernement aujourd’hui, plusieurs mois après les sanctions européennes… »

 

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