Le premier bilan du projet « Cœur de ville, Cœur de Métropole » (CVCM) a été livré à la presse mardi 3 avril, par la Métropole et la Ville de Grenoble. Ce premier point d’étape, présenté comme positif, devrait éteindre les foyers de contestations espèrent les élus de la majorité.

« Plutôt que des ressentis, nous avons décidé d’avoir des données fiables », commence le président de la Métro, Christophe Ferrari. Ce dernier s’appuie sur l’observatoire de CVCM, ouvert à tous, qui permet de faire le point tous les six mois. Comme le préconise Christophe Ferrari, « il faut être un peu reptilien et avoir le sang froid face aux chiffres et rester prudent. En tout cas, la fréquentation est stable dans le centre-ville de Grenoble. »

Les modes de déplacements évoluent

Yann Mongaburu, de son côté, s’est concentré sur l’évolution des déplacements dans le centre-ville. Et il informe l’assemblée que « pour la première fois, nous avons travaillé avec Orange afin de baliser les portables. Nous avons pu connaître le nombre de personnes qui viennent dans le centre-ville et cette fréquentation est stable pour le moment ». Le vice-président au déplacement Yann Mongaburu, sans être précis sur le nombre de passages, relève aussi les 6,8 % de hausse de fréquentation (entre avril et décembre 2017), sur les parkings relais : « que les véhicules restent hors agglomération était un élément du pari. »

Autre chiffre pertinent pour l’élu : « Une baisse de 3 % (pour les sorties) et 4 % (pour les entrées dans ville) en véhicule », qui est a mettre en lien, assure-t-il avec « un accroissement de la fréquentation du bus C1 (venant de Meylan) de 5 %, et de 6 % sur le C4 (provenant d’Eybens) entre 2016 et 2017 ». « Cela représente une forte hausse des gens qui se rendent en centre-ville par des transports communs », assure le président du SMTC. Enfin, Y. Mongaburu repère que sur la même période, une augmentation de 5 % d’utilisation du vélo a été constatée. Si on ajoute les piétons, les modes de déplacements « ont doublé dans le centre-ville », assure-t-il.

 

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