Le juge des référés a suspendu l’arrêté préfectoral qui prévoyait la fin de compétence du SMTC au 31 décembre 2014. La loi nous permet donc de maintenir le Syndicat Mixte des Transports en Commun et de travailler sereinement à l’évolution de la gouvernance des déplacements à une échelle élargie. C’est dans ce contexte que le Président du Conseil général, contre toute attente, a fait le choix politique de faire voter un amendement permettant son possible retrait du SMTC à très brève échéance. Cette décision du conseil général va complètement à l’encontre des discussions jusqu’alors engagées avec la Métro.
Les questions de mobilités sont au cœur du projet métropolitain. La Métro et le Conseil général, de par la construction commune du SMTC depuis 41 ans, y ont pris toute leur part. Et c’est ensemble qu’il nous faut continuer d’apporter des réponses sur les mobilités et les déplacements aux 440 000 habitants du bassin grenoblois, mais aussi aux périurbains venants quotidiennement de tout l’Isère.
Nous rappelons également que les transports en commun sont un service public fondamental pour le développement de notre territoire. Nos collectivités doivent garantir leur pérennité, leur prix abordables pour tous, et notamment pour les publics fragilisés. C’est une priorité politique que nous devons poursuivre. Pour résorber la congestion, réduire la pollution et réduire le coût des déplacements, l’effort des collectivités doit se poursuivre en faveur des transports collectifs.
A 19 jours du passage en métropole, alors que la réforme territoriale invite à mutualiser nos moyens, nous devons, plus que jamais, unir nos forces pour des services publics à la fois efficaces, adaptés, cohérents et de proximité.
A l’heure de la nécessaire transition énergétique et du développement des déplacements doux pour pallier les difficultés quotidiennes que connaissent nos concitoyens, nous appelons à la responsabilité de tous les élus afin d’assurer la continuité d’un service public essentiel et aujourd’hui menacé.