Transition énergétique : le SMTC expérimente des bus électriques

Parce que la région grenobloise est régulièrement exposée a des niveaux de particules fines dépassant le seuil européen de 50 microgrammes ainsi qu’à des pics de pollution, et parce qu’ « il y a une maturité industrielle des constructeurs qui savent aujourd’hui répondre présents », le SMTC a choisi de mener « une politique de transition énergétique et de sortie du diesel » de son matériel roulant, comme l’a rappelé ce mardi 8 novembre, Yann Mongaburu, président du SMTC, lors de la présentation à la presse de cette expérimentation.

[ EXPERIMENTATION ]
3 mois d’expérimentations de bus 100% électriques autonomes sur les lignes C3 & C4. #Onavance 🚌 👊 pic.twitter.com/4ghROIlB6c

— SMTC Grenoble (@smtc_grenoble) 9 novembre 2016

Une expérimentation qui prévoit dans un premier temps de tester en situation réelle 5 bus électriques dotés d’une autonomie suffisante pour effectuer une journée de service. Avec, pour promesse, des répercussions en termes écologiques (aucune émission de gaz à effet de serre), économiques (l’énergie électrique revenant moins cher que l’achat de carburant) et en termes de confort (le bus électrique ne générant que très peu de bruit).

Durant 4 mois, de novembre 2016 à février 2017, 5 bus électriques de cinq constructeurs différents circuleront donc sur les lignes structurantes Chrono 3 et Chrono 4, notamment choisies pour leur fréquentation élevée. En collaboration étroite avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), il s’agira de valider la performance des bus électriques en termes de fiabilité et d’autonomie, de mesurer l’adaptation à l’usage des chauffeurs et l’impact sur les usagers, d’étudier l’adaptation des dépôts et des infrastructures de recharges, ainsi que le modèle économique.

Expérimentation pendant 3 mois de bus électriques autonomes. La #transition vers la sortie du diesel s’accélère. #OnAvance@smtc_grenoblepic.twitter.com/SmN5AqOigh

— Yann Mongaburu (@YMongaburu) 8 novembre 2016

Au total, cinq constructeurs ont été retenus pour cette expérimentation ( Dietrich Yutong, Irizar, Solaris, Bolloré et Heuliez). Si cette phase expérimentale s’avère concluante – et après la réalisation du bilan de cette dernière -, un appel d’offres pour l’acquisition de bus électriques pourrait être lancé fin 2017 par le SMTC, afin de démarrer l’approvisionnement de son parc en bus propres.

Pour rappel, le parc actuel de bus du SMTC se compose de 120 bus à motorisation diesel, 56 bus à motorisation hybride (diesel et électrique), de 69 bus roulants au gaz naturel.