Du 26 septembre au 7 novembre, la Métropole propose aux habitants du territoire de participer à la concertation sur le projet d’aménagement du centre de Grenoble. Ou comment renforcer l’attractivité et la qualité de vie du « cœur de chauffe de la Métropole ».
Rendre les centre-villes de l’agglomération plus accessibles, agréables à vivre, avec des déplacements apaisés et une vie commerciale dynamique, c’est l’objet de la démarche « Cœurs de ville, cœurs de Métropole », qui avait été présentée en début d’année. Premier projet d’envergure soumis aujourd’hui au public, celui du centre grenoblois.
Le cœur de Grenoble a de facto un statut particulier. « C’est le cœur de chauffe de notre territoire, rappelle Christophe Ferrari. Il exerce une attractivité bien au-delà des frontières municipales. Dans toute la France, et plus largement en Europe, toutes les grandes villes mènent un travail sur leurs centres, prenant en compte les mobilités douces, la piétonnisation, les transports en commun… J’ai personnellement constaté le résultat impressionnant de ces projets sur la qualité de vie et le dynamisme commercial. »
Le projet grenoblois se situe dans cette droite ligne. Il part d’un constat partagé : le cœur de Grenoble est aujourd’hui inadapté. Fragmenté, pollué, bruyant, il souffre de nombreux handicaps qui le pénalisent, alors que la société change, que les modes de déplacement et de consommation évoluent. En quelques mots : la séduction n’opère plus.
Face à ce constat, les partenaires du projet (Métropole, SMTC et Ville de Grenoble) proposent aujourd’hui des solutions reposant sur trois axes principaux :
- Étendre le « plateau piéton ». Plusieurs secteurs sont concernés, de la caserne de Bonne au secteur Brocherie-Chenoise.
- Maintenir l’accessibilité du centre-ville par l’évolution des déplacements. Cela passera notamment par des plans de circulation et de stationnement revus et un encouragement à utiliser d’autres modes que la voiture.
- Réaménager l’axe Rey – Agutte Sembat – Lyautey. Ligne de fracture urbaine où circulent près de 14 000 véhicules par jour (dont 30 % de transit) et responsable de nombreuses nuisances (pollution de l’air, bruit, insécurité routière…), il doit être entièrement repensé.
C’est tout cela qui est présenté aux Métropolitains, dans un esprit de concertation ouvert, puisqu’allant bien au-delà des prescriptions règlementaires. Expositions, ateliers, balades urbaines… Tout un panel d’outils pour comprendre le projet, dans sa globalité et dans ses détails, et donner son avis.
« Une large concertation est une richesse pour ce type de grand projet, conclut le président de la Métropole, elle peut amener beaucoup et le renforcer. Nous comptons sur l’avis de tous. Je le répète, ce secteur constitue un enjeu stratégique pour la Métropole. Et nous souhaitons tous qu’il soit encore plus agréable, encore plus vivant, encore plus attractif, pour le bien de tous les métropolitains. »
La concertation sera ouverte du 26 septembre au 7 novembre 2016, rendez-vous sur participation.lametro.fr.
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