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À travers 9 interviews publiées successivement sur notre site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir.

 

// Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

« Honorer nos engagements et faire métropole pour toutes et tous. Favoriser l’accès aux droits et faire participer les métropolitains pour mieux répondre aux demandes »

Suzanne Dathe est conseillère déléguée aux « Dispositifs contractuels »

Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué vos prises de responsabilités ?

La vie politique est nouvelle pour moi. Aussi le début de mandat a été marqué par l’appropriation de la thématique et du territoire, modifié par la définition des Quartiers Prioritaire de la Ville (QPV) qui se substituent aux anciens quartiers CUCS.
Deux journées de diagnostic et de consultation auprès des représentants des associations et des institutions qui œuvrent auprès des ménages en précarité ont été organisées, et ont conduit à la rédaction du contrat de ville, signé en juillet 2015. Ce contrat définit les orientations sur lesquelles les différents acteurs, institutionnels et associatifs, vont concentrer leurs efforts : l’égalité Femme-Homme, l’accès aux droits, la diminution de la violence intrafamiliale et faite aux femmes, la santé, l’insertion économique… Il innove par la mise en place obligatoire de conseils citoyens dans les quartiers prioritaires de la ville, avec une place importante réservée aux personnes qui ne s’expriment que très peu.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

La vitalité associative, avec la création de nombreuses associations dans des secteurs très proches, doit aller de pair avec la nécessité de réfléchir en termes de mutualisation, voire de réorganisation, pour pouvoir continuer à fonctionner dans une géographie politique à plusieurs échelons (état, région, département), qui évolue. Cela conduit à des désengagements pour certains, notamment dans la médiation, ce qui n’est pas une bonne nouvelle.
Il nous faudra aussi plus de transversalité à l’intérieur de la Métropole pour mieux prendre en compte les demandes des métropolitains.

Quelle(s) perspective(s) pour l’année 2016 à venir, voire au-delà ?

Avec un budget contraint, il nous faudra faire des choix pour honorer nos engagements et faire métropole pour toutes et tous. Aussi, les priorités seront de favoriser l’accès aux droits, et de faire participer les métropolitains notamment par l’intermédiaire des conseils citoyens, pour répondre au mieux aux demandes et prioriser les thématiques.
Notre politique de déplacement et du « bien vivre-ensemble » devra contribuer à faire de la santé un élément important dans la définition des besoins essentiels, toute la qualité de vie en dépend !
Enfin, il est nécessaire de mutualiser les savoir-faire des Ateliers Santé Ville afin de permettre aux ménages métropolitains qui habitent dans les QPV de la Métropole – dix quartiers différents dans leur composition et leur histoire – de disposer des mêmes chances d’amélioration des cadres de vie, et des réponses adaptées à leurs spécificités.
Il faudra également changer les méthodes pour développer un partenariat entre la Métro et les associations, et trouver d’autres sources de financements autres que les subventions classiques.

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