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À travers 9 interviews publiées successivement sur notre site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir.

 

// Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – LClaus-Habfaste Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

« Un grand chantier où il ne faut jamais perdre de vue que le résultat final doit faire sens pour le service public, pour le citoyen, pour l’économie et pour l’écologie »

 

Claus Habfast est vice-président « Enseignement supérieur, recherche, Europe et équipements d’intérêts communautaires »

 

Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué vos prises de responsabilités ?

Intégrer à la fois de nouvelles compétences et changer profondément des politiques en place, ce n’est pas tâche facile. C’est pourtant ce qui est demandé à l’exécutif métropolitain qui a, tout en gérant le passage à la Métropole dans un calendrier contraint, posé les bases d’un ambitieux plan de mandat sur 6 ans. Grenoble-Alpes Métropole passe aujourd’hui du fournisseur de services aux communes vers une intercommunalité avec ses propres politiques, ses services publics et des projets au service des habitants, des entreprises et des acteurs du territoire. Réussir cette mue tout en garantissant proximité, lisibilité de l’action et participation citoyenne, voilà l’enjeu principal de ce début de mandat.

Quels objectifs, axes et priorités politiques portez-vous au sein de la majorité ?

Ma délégation touche un large spectre de politiques, du soutien à quelques acteurs-clé du territoire à la fourniture de services publics. Dans le domaine du soutien à l’université et la recherche, l’objectif majeur est de faire émerger Grenoble comme une véritable métropole universitaire, comme une Cité des savoirs et connaissances. Une université où il fait bon étudier, grâce à des logements adaptés et bon marché, des transports si possibles gratuits, et une offre culturelle et sportive ciblant étudiants et chercheurs. Il ne faut pas oublier le partage et la mise en débat des connaissances. Du coté de l’université, des structurations sont en cours facilitant largement la mise en place de ces politiques en partenariat avec la Métropole.
Dans le domaine des équipements sportifs, la Métropole définira d’ici fin 2016 un nouveau périmètre de son action, et de celui des communes ; ce partage du « qui fait quoi » s’appuiera sur un projet sportif métropolitain, aujourd’hui inexistant, qui déterminera les domaines où la Métropole sera compétente sur son territoire, opérateur d’équipement et acteur de politiques sportives au nom des 49 communes. Ces domaines pourraient inclure le sport féminin, le sport universitaire et le sport professionnel.

Quelle(s) perspective(s) pour cette rentrée 2015 et l’année 2016 à venir, voire au-delà ?

Pendant les premiers mois de 2015, le transfert de compétences communales vers la Métropole, rendu obligatoire par la loi, a été accompli. Dans le domaine de la culture scientifique, cela a donné lieu à l’élaboration d’un véritable projet métropolitain en étroite concertation avec les acteurs du territoire. La rentrée sera marquée par d’autres transferts, facultatifs, portant sur les compétences et les équipements pas seulement communaux mais aussi départementaux : un grand chantier où il ne faut jamais perdre de vue que le résultat final doit faire sens pour le service public, pour le citoyen, pour l’économie et pour l’écologie.
Au-delà de ce partage de tâches en toute intelligence, la nouvelle Métropole doit explorer son ADN : qui sommes-nous, qu’est-ce qui nous réunit, comment nous distinguons-nous d’autres grandes villes en France et ailleurs ? Sa taille place Grenoble à la 100ème place des agglomérations en Europe qui sont toutes différentes. Quelles sont nos particularités, nos forces vives, notre marque : l’université, la montagne, l’innovation, l’esprit rebelle ? Les bonnes réponses permettront une meilleure cohésion de notre Métropole et en même temps accroitre son attractivité.

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