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À travers 9 interviews publiées successivement sur notre site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir. Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

 

« Construire avec les agents un outil au service de tous
et engager une exemplarité face aux enjeux énergétiques et environnementaux. »

Claire Kirkyacharian est vice-présidente « Personnel et administration générale »

Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué votre mandat en tant que 1ère vice-présidente ?

Le titre est ronflant mais dans une grosse machine comme la communauté d’agglomération, puis son passage en métropole, la tâche apparait bien modeste au regard de celles d’autres délégations plus visibles. Cependant, c’est à la fois central et transversal que de s’occuper des gens qui composent, qui ordonnent et diffusent la culture de service public vers tous les habitants des 49 communes.
Lors du transfert de compétences en janvier, nous avons intégré 408 agents nouveaux dans la collectivité. Nous avons engagé la désaffiliation du Centre de Gestion 38 afin de pouvoir récupérer en interne l’outil global de mise en musique de tout cela.
Les chantiers sont vastes en termes de dialogue social : rémunérations, temps de travail, locaux, droits sociaux, équité des fonctions, politique de recrutement, lutte contre l’absentéisme, pilotage de la masse salariale afin de préserver l’avenir. Tout ceci est engagé via divers outils paritaires en petits groupes de travail réguliers, et en instances officielles.
Au printemps, grâce au service commun « Prévention Santé », nous avons relancé le CHS CT et éclairci ses missions de base pour relever le défi des conditions de travail, de l’accidentologie très importante…
Récemment nous validons en groupe pluriel les différents chantiers de service afin de rétablir le dialogue de gestion de façon itérative, et afin de construire avec les agents un outil au service de tous.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

Du fait de sa constitution d’origine, un syndicat intercommunal très bricolé, la collectivité n’était pas vraiment unitaire. Elle cherche actuellement son unité, une façon de s’affirmer, comme la loi l’indique, sans leadership d’un service, d’un département ou d’un groupe d’influence. Elle a besoin de bien clarifier ses missions prioritaires – normalement résumées clairement dans la plateforme majoritaire -, pour affecter les moyens. Elle doit également poursuivre la lutte pour plus de sobriété, pour l’éradiquation du clientélisme, pour être exemplaire, respecter les communes et le suffrage universel.

Quels sont vos objectifs et priorités politiques pour 2016 et au-delà ?

Il y aura, du fait de la reprise des compétences « discipline et avancement », des élections paritaires pour les CAP à l’automne. Nous allons finir d’intégrer les personnels des communes sur les compétences votées et finaliser les chantiers de service pour un organigramme stabilisé en fin d’année.
Nous allons examiner et adopter les conclusions de la CLECT dans l’idée d’une responsabilité partagée des ressources collectives.
Nous allons nous doter de procédures fiables face à la maladie et aux accidents du travail, de process installés pour l’interpellation citoyenne et la réactivité ou l’adaptabilité du service public aux usages, nous allons engager une sorte d’exemplarité de notre organisation face aux enjeux énergétiques, environnementaux et à la raréfaction des ressources et des moyens.

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