Mondane Jactat sur la gestion des épisodes de pollution
Gestion des épisodes de pollution : signature d’un protocole d’accord sur les mesures à mettre en oeuvre pour réduire la durée et l’intensité des pics de pollution sur la région grenobloise [1DL15958]
« Nous nous réjouissons de ce protocole d’accord. Il est urgent d’agir pour lutter contre la pollution. Les particules fines sont tueuse. Et il n’y a pas de niveau qui n’impacte pas notre santé. Il faut lutter contre la pollution de fond (et nous le faisons au sein même de notre conseil de Métro grâce aux mesures sur le chauffage au bois non performant, à la métropole apaisée, par exemple), et il faut aussi agir sur les pics de pollution.
Ceci afin de respecter les valeurs limites européennes, évidemment (que nous ne respectons pas actuellement pour rappel) mais surtout pour protéger la santé des habitantes et des habitants de notre Métropole, et de se rapprocher des préconisations de l’OMS, deux fois plus exigeantes que les normes européennes.
L’objectif affiché de ce protocole d’accord est de ne plus avoir d’épisode de pic de pollution, c’est-à-dire les anticiper pour ne plus subir en modifiant nos comportements, grâce à l’information et aux mesures d’accompagnement proposées.
C’est un protocole d’accord partenarial donc, qui concerne 3 territoires et dont 18 partenaires sont signataires. Le pays voironnais, le conseil régional, le grésivaudan, le smtc ont déjà voté pour.
Nous sommes en effet tous concernés et subissons ces risques sanitaires permanents où que l’on soit sur le territoire.
Cette carte n’est pas une carte routière, mais une carte de l’exposition de la population au dioxyde d’azote.
Il s’agit d’une expérimentation proposée par la Ministre de l’Environnement.
Une expérimentation d’un an, qui permettra de revoir ou parfaire le dispositif en fonction des résultats obtenus. Une évaluation est d’ailleurs d’ores et déjà prévue.
Dispositif qui est bien plus juste que la circulation alternée, plus progressif et qui permettra d’anticiper et de ne plus subir les pics de pollution. Et si ce dispositif n’est pas voté, c’est la circulation alternée qui sera mise en place.
Les mesures que propose le protocole d’accord sont un instrument de lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé
Puisque, on l’a vu sur la carte, les habitants les plus impactés sont ceux vivant proche des axes routiers, c’est-à-dire les habitants les plus précaires. Je n’en reviens pas d’entendre encore des élus chercher des raisons de ne pas agir.
Pourquoi est-ce que cela ne choque personne que des mesures soient prises pour éviter la mortalité routière, responsable de 3400 décès en France, alors que la pollution est responsable de 42 000 décès ? Faut-il que l’on vous montre à l’écran une personne sur un lit d’hôpital en train de mourir d’un cancer du poumon pour que nous réagissions ?
Ne pas voter ce protocole, alors que nous l’avons initié revient à l’enterrer et subir à nouveau. Ne pas agir est coupable, nous sommes tous touchés.
Prenons enfin nos responsabilités. »