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Avec un art du timing dont ils ont le secret, Yann Mongaburu, président écologiste du Syndicat mixte des transports en commun de l’agglo grenobloise (SMTC), et Jean-Paul Trovero, président communiste de la Sémitag (l’exploitant du réseau), ont, hier, en pleine COP21, présenté à la presse le contrat entre GEG et la Sémitag, qui leur permet d’affirmer : « L’électricité qui alimente nos trams est 100 % verte. » Un contrat en œuvre depuis le 1er novembre dernier…

Concrètement, la Sémitag a signé un contrat de deux ans, pour un montant annuel de 2,2 M€, stipulant que GEG s’engage à s’approvisionner en énergie renouvelable (solaire, éolienne, hydroélectrique, etc.) à hauteur de ce qu’elle doit fournir à la Sémitag pour l’alimentation électrique de son réseau de tram (soit 27,3 millions de kWh par an). Cet engagement vertueux coûte à la Sémitag un petit surplus annuel de 8 000 €. « Dans l’agglomération, les déplacements sont responsables de 27 % des émissions de gaz à effet de serre », souligne Yann Mongaburu. C’est dire si les réseaux de transports en commun ont une part importante à prendre dans la lutte contre les changements climatiques.

> Lire l’article : COP21 : des initiatives dans l’agglo pour lutter contre le réchauffement climatique | Dauphiné Libéré
Source image © Dauphiné Libéré

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