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À travers 9 interviews publiées successivement sur son site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir.

// Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

« Renforcer l’implication citoyenne dans la définition des politiques publiques »

Alan Confesson est président de la commission Cohésion sociale


Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué vos prises de responsabilités ?

En tant que président de la commission « Cohésion sociale », je me suis efforcé de m’imprégner au mieux des dossiers pour bien maîtriser les ordres du jour des réunions que j’ai la charge d’animer. La politique de la ville et le renouvellement urbain recouvrent en effet des aspects très techniques.

Dans le cadre du contrat de mandature liant les composantes de la majorité métropolitaine, engagement a été pris de renforcer le délibératif. Je m’emploie à assurer le respect de cet engagement en m’assurant que l’ensemble des informations relatives aux délibérations présentées en commission soient communiquées de manière exhaustive et transparente à tous les conseillers métropolitains qui en font la demande, en assurant la tenue de débats et d’échanges constructifs entre tous, et en encourageant la présentation de points d’information sur les politiques conduites par la métropole, de sorte à assurer un suivi régulier de notre action sur l’ensemble de la mandature.
Je fais aussi la promotion de déplacement « sur le terrain » notamment pour donner à voir ce que donne concrètement le renouvellement urbain sur les quartiers sur lesquels intervient l’ANRU.

Quels objectifs, axes et priorités politiques portez-vous au sein de la majorité ?

Un président de commission n’est pas un vice-président. Je n’exerce donc pas de fonction exécutive à proprement parler. Toutefois ma participation aux préparations de chaque réunion avec les vice-présidents dépendants de ma commission me permet d’influer sur la définition de notre politique en matière de politique de la ville et de participation citoyenne. À cette occasion, je m’efforce de promouvoir un renforcement de l’implication citoyenne dans la définition des politiques publiques en donnant un vrai pouvoir d’agir aux citoyens, qui ne se limite pas à quelques réunions de concertations au gré desquelles les élus distribuent la bonne parole sans que leur avis puisse être mis en question d’une façon ou d’une autre. C’est un enjeu important dans le cadre du renouvellement urbain, très critiqué pour le manque de concertation avec les habitants lors de sa mise en œuvre.

Quelle(s) perspective(s) pour cette fin d’année 2015, et pour l’année 2016  à venir, voire au-delà ?

Le contrat de ville vient d’être signé, il s’agit maintenant d’assurer son suivi avec les collectivités partenaires. De même l’ANRU est amené à intervenir sur de nouveaux projets de renouvellement urbain dont le plus important est celui des deux « Villeneuves » de Grenoble et Échirolles. Il faudra veiller à ce que l’ensemble des engagements pris soient tenus, y compris de la part de nos partenaires dans ces opérations, au premier rang desquels l’État.

Au-delà il faudra que notre métropole s’efforce d’être aussi participative que possible, en rendant du pouvoir d’agir à ses habitants et en agissant au plus près des populations sur les questions qui les concernent, en l’occurrence leur habitat et leur cadre de vie quotidien.

 

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