Bilan | Rassemblement Citoyen Solidaire Ecologiste (RCSE) Grenoble-Alpes Métropole http://rcse.fr Fri, 03 Mar 2017 15:43:32 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.7.2 Un an de Métropole 8/9 : Suzanne Dathe http://rcse.fr/2015/12/02/un-an-de-metropole-89-suzanne-dathe/ http://rcse.fr/2015/12/02/un-an-de-metropole-89-suzanne-dathe/#respond Wed, 02 Dec 2015 07:15:38 +0000 http://rcse.fr/?p=4381 "Honorer nos engagements et faire métropole pour toutes et tous, en favorisant l’accès aux droits et en faisant participer les métropolitains pour mieux répondre aux demandes"]]> À travers 9 interviews publiées successivement sur notre site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir. Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

« Honorer nos engagements et faire métropole pour toutes et tous. Favoriser l’accès aux droits et faire participer les métropolitains pour mieux répondre aux demandes »

Suzanne Dathe est conseillère déléguée aux « Dispositifs contractuels »

Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué vos prises de responsabilités ?

La vie politique est nouvelle pour moi. Aussi le début de mandat a été marqué par l’appropriation de la thématique et du territoire, modifié par la définition des Quartiers Prioritaire de la Ville (QPV) qui se substituent aux anciens quartiers CUCS.
Deux journées de diagnostic et de consultation auprès des représentants des associations et des institutions qui œuvrent auprès des ménages en précarité ont été organisées, et ont conduit à la rédaction du contrat de ville, signé en juillet 2015. Ce contrat définit les orientations sur lesquelles les différents acteurs, institutionnels et associatifs, vont concentrer leurs efforts : l’égalité Femme-Homme, l’accès aux droits, la diminution de la violence intrafamiliale et faite aux femmes, la santé, l’insertion économique… Il innove par la mise en place obligatoire de conseils citoyens dans les quartiers prioritaires de la ville, avec une place importante réservée aux personnes qui ne s’expriment que très peu.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

La vitalité associative, avec la création de nombreuses associations dans des secteurs très proches, doit aller de pair avec la nécessité de réfléchir en termes de mutualisation, voire de réorganisation, pour pouvoir continuer à fonctionner dans une géographie politique à plusieurs échelons (état, région, département), qui évolue. Cela conduit à des désengagements pour certains, notamment dans la médiation, ce qui n’est pas une bonne nouvelle.
Il nous faudra aussi plus de transversalité à l’intérieur de la Métropole pour mieux prendre en compte les demandes des métropolitains.

Quelle(s) perspective(s) pour l’année 2016 à venir, voire au-delà ?

Avec un budget contraint, il nous faudra faire des choix pour honorer nos engagements et faire métropole pour toutes et tous. Aussi, les priorités seront de favoriser l’accès aux droits, et de faire participer les métropolitains notamment par l’intermédiaire des conseils citoyens, pour répondre au mieux aux demandes et prioriser les thématiques.
Notre politique de déplacement et du « bien vivre-ensemble » devra contribuer à faire de la santé un élément important dans la définition des besoins essentiels, toute la qualité de vie en dépend !
Enfin, il est nécessaire de mutualiser les savoir-faire des Ateliers Santé Ville afin de permettre aux ménages métropolitains qui habitent dans les QPV de la Métropole – dix quartiers différents dans leur composition et leur histoire – de disposer des mêmes chances d’amélioration des cadres de vie, et des réponses adaptées à leurs spécificités.
Il faudra également changer les méthodes pour développer un partenariat entre la Métro et les associations, et trouver d’autres sources de financements autres que les subventions classiques.

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Un an de Métropole 7/9 : Jérôme Dutroncy http://rcse.fr/2015/11/30/un-an-de-metropole-79-jerome-dutroncy/ http://rcse.fr/2015/11/30/un-an-de-metropole-79-jerome-dutroncy/#respond Mon, 30 Nov 2015 16:57:09 +0000 http://rcse.fr/?p=3812 "Je suis optimiste sur le repositionnement de l’environnement au cœur du projet de territoire" Jérôme Dutroncy est vice-président "Environnement, air, climat et biodiversité"]]> À travers 9 interviews publiées successivement sur son site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir. Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

« Je suis optimiste sur le repositionnement de l’environnement au cœur du projet de territoire »

Jérôme Dutroncy est vice-président « Environnement, air, climat et biodiversité »

Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué vos prises de responsabilités ?

Élu « novice », c’est indéniablement la découverte du fonctionnement interne de l’institution qui me marque ; à cela ajouté le passage en Métropole qui a brouillé les lignes. Côté politique, une difficulté à jouer collectif et à construire notre projet commun, même si le pacte de majorité est indiscutablement le lien qui nous lie. La lutte sous-jacente est parfois intense contre la « gouvernance par les maires », héritée de l’agglomération précédente peu intégrée politiquement. De mon expérience limitée, j’observe que la manière de faire est au moins aussi cruciale que le contenu. Elle la précède même. Je suis stupéfait par la quantité d’énergie qu’il faut déployer pour être informé des projets d’envergure, qui devraient être portés par l’exécutif tout entier et validé par les élus et non simplement par les directions de services. J’en tire des leçons pour l’avenir. Redonner la décision aux élus et repenser notre gouvernance des services par un exécutif unitaire est primordial.

Quels objectifs, axes et priorités politiques portez-vous au sein de la majorité ?

L’urgence à construire le contenu concret de notre projet de territoire est à mon sens de plus en plus prégnant. Nous fonctionnons trop souvent encore en silos. Cette manière de faire produit de réelles pertes de qualité des projets, tend à mettre en compétition des aspects par rapport à d’autres, l’aspect environnemental étant relégué à une forme de luxe ou mal appréhendé comme c’est le cas des espaces naturels, historiquement considérés comme des équipements de loisirs ! Définies désormais comme des priorités secondaires… Mon objectif est de constituer une meilleure lisibilité du lien entre les thèmes, leurs rôles respectifs et définir clairement les aspects environnementaux incontournables. L’existence d’un vice-président à la transition énergétique m’a relégué depuis cette année à un rôle secondaire sur certains sujets (pourtant porteurs de transversalité) comme le territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEP-CV), et constitue parfois un frein, là où inversement cela pourrait être un accélérateur s’ils jouaient le jeu (nouveaux services). Il y a dans les bureaux de la métropole (et des communes) des compétences qu’il est nécessaire de faire s’épanouir. Les référentiels sont légions mais souvent mis sous le tapis ou peu diffusés dans les services. Je souhaite pousser fortement cette méthode d’acculturation transverse qui devrait structurellement apporter beaucoup pour l’environnement. Alliée à une perspective de participation citoyenne accrue, je suis optimiste sur le repositionnement de l’environnement au cœur du projet de territoire. Les principes des délibérations cadre sont souvent très ambitieux mais inappliqués car aucunement suivis de réels indicateurs. Je porterai au-delà de ma délégation la cuisante nécessité de suivre si les objectifs sont atteints et asservir nos politiques si ce n’est pas le cas.

Quelle(s) perspective(s) pour cette rentrée 2015 et l’année 2016 à venir, voire au-delà ?

Cette fin d’année, marquée par l’aboutissement de préparations sur la politique de lutte pour la qualité de l’air et contre le dérèglement climatique (via la COP21) va permettre de mettre en lumière une partie de cette vision. Le Projet agro-environnemental et climatique (PAEC) au travers de l’engagement niveau 2 en septembre, et 3 en janvier 2016, devrait être l’amorce d’une réelle politique climatique systématisée et ambitieuse. Un nouveau Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) verra également le joure. En parallèle, la culture de la nature en ville et son lien direct jusqu’aux espaces naturels à repenser comme des espaces publics est un enjeu qui devrait traverser le débat de l’intérêt métropolitain. La métropole apaisée, la réflexion sur le guide des espaces publics et la voirie devra intégrer ces aspects de végétalisation urbaine (qui est liée à la perméabilisation portée dans le PAEC) et qui sera accompagné d’une délibération cadre pour la biodiversité. Un autre des aspects de notre politique d’aménagement du territoire : l’anticipation de la compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) sera un gros sujet.

]]> http://rcse.fr/2015/11/30/un-an-de-metropole-79-jerome-dutroncy/feed/ 0 Un an de Métropole 6/9 : Christine Garnier http://rcse.fr/2015/11/28/un-an-de-metropole-69-christine-garnier/ http://rcse.fr/2015/11/28/un-an-de-metropole-69-christine-garnier/#respond Sat, 28 Nov 2015 11:34:35 +0000 http://rcse.fr/?p=3801 "Une révolution en douceur dans le respect des spécificités des territoires, une politique centrée sur l'habitant" Christine Garnier est vice-présidente "Habitat, logement et politique foncière"]]> À travers 9 interviews publiées successivement sur notre site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir. Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

« Une révolution en douceur
dans le respect des spécificités des territoires de l’urbain au rural, une politique centrée sur l’habitant »

Christine Garnier est vice-présidente « Habitat, logement et politique foncière »

Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué vos prises de responsabilités ?

L’habitat et le foncier sont devenus de pleines compétences de la Métropole, avec de nouveaux moyens d’action sur la réhabilitation, l’attribution des logements, la préemption… Ces changements d’organisation sont longs, car notre communauté d’agglomération était très peu intégrée. Concrètement, je passe beaucoup de temps à travailler avec les élus des communes et tous les partenaires pour que cette révolution se passe en douceur et dans le respect des spécificités des différents territoires, de l’urbain au rural.

Quels objectifs, axes et priorités politiques portez-vous au sein de la majorité ?

J’ai opéré un changement de l’ordre des priorités, pour centrer la politique de l’habitat sur l’habitant, acteur de ses choix et impliqué : co-construction du nouveau Programme Local de l’Habitat, transparence et droit au choix sur les logements sociaux, encadrement des loyers. La massification de la réhabilitation des logements publics et privés est en cours, avec la campagne Mur/mur2 d’isolation des logements. Un axe essentiel est la production de logements abordables, sociaux et très sociaux, dont une partie par transformation de bâtiments existants. L’objectif est d’atteindre 25 % de logements sociaux en 2025 dans les grandes communes et en moyenne sur la Métro.
La politique foncière démarre grâce au droit de préemption avec une priorité sur le renouvellement urbain, et la volonté de préservation des espaces agricoles. À l’Établissement Public Foncier Local que je préside, une meilleure organisation et une plus grande efficacité de l’utilisation des fonds publics vont nous donner de nouveaux moyens d’action.

Quelle(s) perspective(s) pour cette rentrée 2015 et l’année 2016 à venir, voire au-delà ?

Cette année va voir des changements importants. Une meilleure répartition des logements sociaux et des habitants va être lancée sur le territoire de la Métropole : élaboration d’un nouveau Programme Local de l’Habitat qui inclura pour la première fois une territorialisation des logements à produire. Les ménages les plus prioritaires seront logés de façon répartie sur le territoire de la Métro. Une expérimentation importante est conduite pour lutter contre la ghettoïsation de la Villeneuve, avec un peuplement équilibré sur une montée (le 40 Arlequin).
Mur/Mur2 va être lancé avec un nouveau dispositif plus efficace et un élargissement aux maisons individuelles. Un appel à projets habitat participatif sera lancé, ainsi que des opérations innovantes de logements à prix abordables et très écologiques.
Les aides à la production de logement social vont intégrer des critères de qualités sociale et environnementale. Des baux emphytéotiques pourront être conclus avec des bailleurs sociaux, pour leur mettre des terrains à disposition gratuitement. Côté foncier, les périmètres de préemption seront revus pour plus d’efficacité.
En parallèle, l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme intercommunal  (PLUi), à laquelle je participe avec d’autres élus, va durer plusieurs années et devrait permettre des avancées sociales et environnementales significatives.

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Un an de Métropole 5/9 : Claus Habfast http://rcse.fr/2015/11/25/un-an-de-metropole-59-claus-habfast/ http://rcse.fr/2015/11/25/un-an-de-metropole-59-claus-habfast/#respond Wed, 25 Nov 2015 10:29:20 +0000 http://rcse.fr/?p=3882 "Un grand chantier où il ne faut jamais perdre de vue que le résultat final doit faire sens pour le service public, pour le citoyen, pour l'économie et pour l'écologie" Claus Habfast est vice-président « Enseignement supérieur, recherche, Europe et équipements d'intérêts communautaires »]]> À travers 9 interviews publiées successivement sur notre site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir. Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

Claus-Habfast« Un grand chantier où il ne faut jamais perdre de vue que le résultat final doit faire sens pour le service public, pour le citoyen, pour l’économie et pour l’écologie »

Claus Habfast est vice-président « Enseignement supérieur, recherche, Europe et équipements d’intérêts communautaires »

Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué vos prises de responsabilités ?

Intégrer à la fois de nouvelles compétences et changer profondément des politiques en place, ce n’est pas tâche facile. C’est pourtant ce qui est demandé à l’exécutif métropolitain qui a, tout en gérant le passage à la Métropole dans un calendrier contraint, posé les bases d’un ambitieux plan de mandat sur 6 ans. Grenoble-Alpes Métropole passe aujourd’hui du fournisseur de services aux communes vers une intercommunalité avec ses propres politiques, ses services publics et des projets au service des habitants, des entreprises et des acteurs du territoire. Réussir cette mue tout en garantissant proximité, lisibilité de l’action et participation citoyenne, voilà l’enjeu principal de ce début de mandat.

Quels objectifs, axes et priorités politiques portez-vous au sein de la majorité ?

Ma délégation touche un large spectre de politiques, du soutien à quelques acteurs-clé du territoire à la fourniture de services publics. Dans le domaine du soutien à l’université et la recherche, l’objectif majeur est de faire émerger Grenoble comme une véritable métropole universitaire, comme une Cité des savoirs et connaissances. Une université où il fait bon étudier, grâce à des logements adaptés et bon marché, des transports si possibles gratuits, et une offre culturelle et sportive ciblant étudiants et chercheurs. Il ne faut pas oublier le partage et la mise en débat des connaissances. Du coté de l’université, des structurations sont en cours facilitant largement la mise en place de ces politiques en partenariat avec la Métropole.
Dans le domaine des équipements sportifs, la Métropole définira d’ici fin 2016 un nouveau périmètre de son action, et de celui des communes ; ce partage du « qui fait quoi » s’appuiera sur un projet sportif métropolitain, aujourd’hui inexistant, qui déterminera les domaines où la Métropole sera compétente sur son territoire, opérateur d’équipement et acteur de politiques sportives au nom des 49 communes. Ces domaines pourraient inclure le sport féminin, le sport universitaire et le sport professionnel.

Quelle(s) perspective(s) pour cette rentrée 2015 et l’année 2016 à venir, voire au-delà ?

Pendant les premiers mois de 2015, le transfert de compétences communales vers la Métropole, rendu obligatoire par la loi, a été accompli. Dans le domaine de la culture scientifique, cela a donné lieu à l’élaboration d’un véritable projet métropolitain en étroite concertation avec les acteurs du territoire. La rentrée sera marquée par d’autres transferts, facultatifs, portant sur les compétences et les équipements pas seulement communaux mais aussi départementaux : un grand chantier où il ne faut jamais perdre de vue que le résultat final doit faire sens pour le service public, pour le citoyen, pour l’économie et pour l’écologie.
Au-delà de ce partage de tâches en toute intelligence, la nouvelle Métropole doit explorer son ADN : qui sommes-nous, qu’est-ce qui nous réunit, comment nous distinguons-nous d’autres grandes villes en France et ailleurs ? Sa taille place Grenoble à la 100ème place des agglomérations en Europe qui sont toutes différentes. Quelles sont nos particularités, nos forces vives, notre marque : l’université, la montagne, l’innovation, l’esprit rebelle ? Les bonnes réponses permettront une meilleure cohésion de notre Métropole et en même temps accroitre son attractivité.

]]> http://rcse.fr/2015/11/25/un-an-de-metropole-59-claus-habfast/feed/ 0 Un an de Métropole 4/9 : Francie Mégevand http://rcse.fr/2015/11/23/un-an-de-metropole-49-francie-megevand/ http://rcse.fr/2015/11/23/un-an-de-metropole-49-francie-megevand/#respond Mon, 23 Nov 2015 09:26:33 +0000 http://rcse.fr/?p=4213 "Un enjeu de taille lié aux transferts de compétences, pour une mise en cohérence des pratiques, une fluidité des fonctionnements et une optimisation des achats" Francie Mégevand est présidente de la Commission d'appel d'offres (CAO)]]> À travers 9 interviews publiées successivement sur notre site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir. Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

« Un enjeu de taille lié aux transferts de compétences, pour une mise en cohérence des pratiques, une fluidité des fonctionnements et une optimisation des achats »

Francie Mégevand est présidente de la Commission d’appel d’offres (CAO)

Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué vos prises de responsabilités ?

Cette année est marquée par des changements dans le fonctionnement de la CAO.
D’abord avec un abaissement du montant des marchés devant passer en CAO pour avis dans un souci de plus grande transparence des marchés passés par la Métropole. Initialement fixé à 20 000 €, il s’est avéré après quelques mois de fonctionnement que ce seuil alourdissait grandement la tenue des CAO. Il imposait aux services un surcroit de travail lié à la préparation des dossiers devant passer en CAO et se traduisait par un allongement des délais dans la prise de décisions, ce qui pouvait être préjudiciable à la réactivité attendue des interventions.
Un séminaire collectif nous a permis de trouver un équilibre en distinguant études (50 000 €) et travaux (90 000 €), assorti d’informations régulières sur les marchés de montants inférieurs.
Enfin, l’analyse des offres est désormais marquée par un poids accru et clairement affiché des critères environnementaux et sociaux, afin d’impulser et de soutenir des pratiques toujours plus respectueuses de l’environnement et du bien-être de tous.

Quels objectifs, axes et priorités politiques portez-vous au sein de la majorité ?

Ma volonté est de poursuivre les efforts déjà engagés par les services et les membres de la commission, pour que la CAO soit un réel lieu d’observation et d’analyse de la commande publique de la Métropole. Un lieu qui puisse nourrir les réflexions nécessaires à améliorer et conforter un bon ajustement des commandes aux besoins, et un bon équilibre entre les obligations du code des marchés publics et notre responsabilité de donneur d’ordre quant à la situation des entreprises et de l’emploi local. Cela passe par une analyse des marchés passés et un travail étroit avec les services pour partager avec eux les constats et les orientations éventuelles à proposer.

Quels sont vos objectifs et priorités politiques pour 2016 et au-delà ?

L’enjeu de la commande publique est crucial pour les mois à venir car il nous faut absorber la reprise et le lancement de nombreux marchés liés aux compétences communales transférées. Ce qui signifie une activité administrative plus chargée avec la nécessité d’une mise en cohérence des critères et des pratiques, entre ce qui est remonté des différentes communes d’une part, et en l’articulant avec les compétences déjà détenues par la Métropole d’autre part, pour parvenir à une fluidité des fonctionnements et une optimisation des achats dans cette nouvelle organisation.
Dans un contexte toujours plus contraint sur le plan budgétaire, il nous faut aussi réfléchir de façon plus prospective, pour mettre en œuvre une commande publique efficace et pertinente, en synergie avec les besoins des services pour assurer notre action publique.

]]> http://rcse.fr/2015/11/23/un-an-de-metropole-49-francie-megevand/feed/ 0 Un an de Métropole 3/9 : Georges Oudjaoudi http://rcse.fr/2015/11/20/un-an-de-metropole-39-georges-oudjaoudi/ http://rcse.fr/2015/11/20/un-an-de-metropole-39-georges-oudjaoudi/#respond Fri, 20 Nov 2015 09:03:24 +0000 http://rcse.fr/?p=3892 "Un saut qualitatif dans notre système de collecte et de valorisation pour les 3 années qui viennent, une méthode qui s’appuie sur une participation des habitants et des élus" Georges Oudjaoudi est vice-président "Prévention, collecte et valorisation des déchets"]]> À travers 9 interviews publiées successivement sur note site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir. Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

Georges-Oudjaoudi« Un saut qualitatif dans notre système de collecte et de valorisation pour les 3 années qui viennent, une méthode qui s’appuie sur une participation des habitants et des élus »

Georges Oudjaoudi est vice-président « Prévention, collecte et valorisation des déchets »

Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué vos prises de responsabilités ?

La nécessité de développer une plus grande motivation du personnel et un rapprochement des préoccupations des habitants. Pour cela nous avons construit une réponse durable aux malaises issus de l’absentéisme en tissant de nouveaux liens avec le personnel et les organisations syndicales, en mettant en chantier la conduite d’issues pour les arrêts de longue durée, en stabilisant les remplacements au travers de la sédentarisation des agents remplaçants et 12 embauches pour couvrir des absences de très longue durée.
L’informatisation des aides à la conduite sur les bennes va permettre de meilleurs équilibrages des circuit de collecte et délivrer plus d’équité dans les temps de travail.
La territorialisation engagée par la Métropole va engager une nouvelle répartition des agents dans des locaux de prises de postes plus adaptés et fournir de bien meilleures conditions de travail. Le lancement du bâtiment groupement Nord Ouest à Fontaine, dont la conception respecte tous les engagements en matière de transition énergétique, va simplifier les conditions de prises de poste des équipes de collecte et développer des synergies avec les agents de l’assainissement.

Quels objectifs, axes et priorités politiques portez-vous au sein de la majorité ?

Construire un système de gestion des déchets qui sachent mieux impliquer les habitants et les acteurs économiques, qui assure une meilleure valorisation des matières et contribue à la transition énergétique voulue par la Métropole.
En ce sens nous sommes supports des axes de travail de la Métropole qui contribuent à développer la participation des habitants, des agents économiques et des agents, et également à accroitre la contribution au Plan climat de notre agglomération en réduisant les nuisances, en améliorant l’efficacité énergétique, en réduisant la consommation d’énergie grise au travers des valorisations matières et des retours à la terre.

Quelle(s) perspective(s) pour cette rentrée 2015 et l’année 2016 à venir, voire au-delà ?

Nous engageons les réflexions sur des moyens complémentaires de collecte et de traitement (étude bio déchets, déchets des marchés, textiles, méthanisation, …) pour nourrir les consultations citoyennes de fin 2015.
Notre candidature à l’appel à projet « Zéro Gaspillage Zéro Déchets » nous enjoint à provoquer un saut qualitatif dans notre système de collecte et de valorisation pour les trois années qui viennent. Le « projet tous plastiques » qui permet d’élargir les consignes de tri devra y contribuer. Nous allons élargir le programme de Prévention pour impliquer plus les citoyens dans la suite du « défi des ménages », ou du développement des bacs de compost en habitat collectif.
Au-delà de ces éléments de progrès, nous lançons l’élaboration d’un schéma directeur pour bâtir l’ensemble de notre modèle des gestions des déchets pour 2020. La méthode s’appuiera sur une participation des habitants et des élus.

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Un an de Métropole 2/9 : Claire Kirkyacharian http://rcse.fr/2015/11/13/un-an-de-metropole-28-claire-kirkyacharian/ http://rcse.fr/2015/11/13/un-an-de-metropole-28-claire-kirkyacharian/#respond Fri, 13 Nov 2015 14:01:06 +0000 http://rcse.fr/?p=3790 "Construire avec les agents un outil au service de tous, et engager une exemplarité face aux enjeux énergétiques et environnementaux, face à la raréfaction des ressources et des moyens." Claire Kirkyacharian est vice-présidente "Personnel et administration générale"]]> À travers 9 interviews publiées successivement sur notre site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir. Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

 

« Construire avec les agents un outil au service de tous
et engager une exemplarité face aux enjeux énergétiques et environnementaux. »

Claire Kirkyacharian est vice-présidente « Personnel et administration générale »

Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué votre mandat en tant que 1ère vice-présidente ?

Le titre est ronflant mais dans une grosse machine comme la communauté d’agglomération, puis son passage en métropole, la tâche apparait bien modeste au regard de celles d’autres délégations plus visibles. Cependant, c’est à la fois central et transversal que de s’occuper des gens qui composent, qui ordonnent et diffusent la culture de service public vers tous les habitants des 49 communes.
Lors du transfert de compétences en janvier, nous avons intégré 408 agents nouveaux dans la collectivité. Nous avons engagé la désaffiliation du Centre de Gestion 38 afin de pouvoir récupérer en interne l’outil global de mise en musique de tout cela.
Les chantiers sont vastes en termes de dialogue social : rémunérations, temps de travail, locaux, droits sociaux, équité des fonctions, politique de recrutement, lutte contre l’absentéisme, pilotage de la masse salariale afin de préserver l’avenir. Tout ceci est engagé via divers outils paritaires en petits groupes de travail réguliers, et en instances officielles.
Au printemps, grâce au service commun « Prévention Santé », nous avons relancé le CHS CT et éclairci ses missions de base pour relever le défi des conditions de travail, de l’accidentologie très importante…
Récemment nous validons en groupe pluriel les différents chantiers de service afin de rétablir le dialogue de gestion de façon itérative, et afin de construire avec les agents un outil au service de tous.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

Du fait de sa constitution d’origine, un syndicat intercommunal très bricolé, la collectivité n’était pas vraiment unitaire. Elle cherche actuellement son unité, une façon de s’affirmer, comme la loi l’indique, sans leadership d’un service, d’un département ou d’un groupe d’influence. Elle a besoin de bien clarifier ses missions prioritaires – normalement résumées clairement dans la plateforme majoritaire -, pour affecter les moyens. Elle doit également poursuivre la lutte pour plus de sobriété, pour l’éradiquation du clientélisme, pour être exemplaire, respecter les communes et le suffrage universel.

Quels sont vos objectifs et priorités politiques pour 2016 et au-delà ?

Il y aura, du fait de la reprise des compétences « discipline et avancement », des élections paritaires pour les CAP à l’automne. Nous allons finir d’intégrer les personnels des communes sur les compétences votées et finaliser les chantiers de service pour un organigramme stabilisé en fin d’année.
Nous allons examiner et adopter les conclusions de la CLECT dans l’idée d’une responsabilité partagée des ressources collectives.
Nous allons nous doter de procédures fiables face à la maladie et aux accidents du travail, de process installés pour l’interpellation citoyenne et la réactivité ou l’adaptabilité du service public aux usages, nous allons engager une sorte d’exemplarité de notre organisation face aux enjeux énergétiques, environnementaux et à la raréfaction des ressources et des moyens.

]]> http://rcse.fr/2015/11/13/un-an-de-metropole-28-claire-kirkyacharian/feed/ 0 Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole http://rcse.fr/2015/11/12/un-an-de-metropole-anticiper-pour-ne-pas-subir-le-rassemblement-citoyen-solidaire-ecologiste-a-grenoble-alpes-metropole/ http://rcse.fr/2015/11/12/un-an-de-metropole-anticiper-pour-ne-pas-subir-le-rassemblement-citoyen-solidaire-ecologiste-a-grenoble-alpes-metropole/#respond Thu, 12 Nov 2015 15:16:05 +0000 http://rcse.fr/?p=4058 À travers 9 interviews publiées successivement, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutif et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions.]]> À travers 8 interviews, publiées successivement sur son site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutif et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir.

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Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste :
Présentation et axes politiques

Depuis mai 2014 suite aux élections municipales, avec 28 élu-e-s [1], le groupe Rassemblement Citoyen Solidaire et Écologiste (RCSE) constitue le plus important groupe de Grenoble-Alpes Métropole. En son sein, 6 vice-présidences et 1 conseillère déléguée, la présidence de commission « Cohésion Sociale » et de la Commission d’Appel d’Offre (CAO), participent activement à l’exécutif métropolitain et s’investissent pleinement dans la construction d’une métropole à la fois active pour ses habitants et attractive pour les autres territoires.

En janvier dernier, le passage en Métropole a permis d’intégrer de nouvelles compétences telles que la voirie, le développement économique, l’entière gestion du cycle de l’eau (du captage à la distribution, jusqu’à l’assainissement), le tourisme, l’énergie, l’urbanisme ou encore la transition énergétique. Au cœur des priorités politiques portées par le groupe RCSE, la transition écologique et énergétique du territoire est au service à la fois d’une solidarité accrue pour tous ses habitants et d’une réelle amélioration de la qualité de vie sur l’ensemble du territoire métropolitain. Anticiper pour ne pas subir, jouer collectifs l’échelle du territoire : voilà l’ambition des politiques métropolitaines !

Réussir ensemble ce qu’il n’est plus possible de faire seul

Dans un contexte de fortes baisses des dotations de l’État aux collectivités locales, à ces contraintes importantes s’ajoutent celui de relever le défi de fédérer les énergies au sein de la Métropole, afin de mettre en œuvre des politiques mutualisées là où les communes ne peuvent – ou pourront plus – les assumer seules. Pour les communes de l’agglomération, la Métropole représente ainsi une chance, celle de mutualiser les moyens humains, matériels et les compétences afin d’offrir aux habitants qualité, proximité et efficacité des services publiques métropolitains sur l’ensemble du territoire.

Logement, alimentation et déplacements sont les 3 premiers budgets contraints des ménages. Le passage en Métropole et la prise de nouvelles compétences donnent les leviers pour agir sur ces 3 postes de dépense. Le travail délibératif de l’année parcourue a permis de lancer des délibération-cadres qui tracent le cap clair des ambitions du groupe et de la majorité pour le territoire ainsi que de la préfiguration des transferts de services et les ressources liées des communes vers la métropole.

Une métropole qui protège

C’est la poursuite et augmentation des aides aux travaux d’isolation des co-propriétés (dispositif « MurMur » et « MurMur2 » voté), la mise en place d’un Plan Air Energie Climat avec objectifs chiffrés ambitieux de réductions de gaz à effet de serre et de consommation énergétique tout en augmentant la part du renouvelable dans la production énergétique locale, le lancement d’un fonds de conversion du chauffage au bois pour lutter en hiver contre l’émission de particules NOx et PM10 (Campagne « De quel bois je me chauffe ? » et la « Prime Air Bois »), des investissements maintenus malgré la baisse des dotations de l’État, la labellisation territoire « zéro gaspillage zéro déchets » support à des campagnes de sensibilisation à la réduction des déchets à la source, ou encore l’expérimentation d’un dispositif d’anticipation des pics de pollution…

Une métropole qui innove

C’est la refonte des critères des aides économiques accordées aux entreprises, insuffler une gouvernance « ré-oxygénée » et davantage transparente : la mise ne place d’une démarche d’évaluation des politiques publiques, la mise en place de comités des usagers sur l’ensemble des compétences métropolitaines, la retransmission des conseils métropolitains en direct, le fait de porter la conditionnalité des indemnités d’élus à la présence aux instances, le refus du cumul de mandat d’exécutifs entre commune/métropole/et tout autre mandat exécutif afin de favoriser le plein travail délibératif des élu-e-s…

Une métropole qui réconcilie

L’affirmation d’un soutien fort et durable aux transports en commun via son SMTC, la mise en œuvre d’une zone unique de tarification à l’ensemble du territoire métropolitain, une refonte des politiques cyclables et le traitement de discontinuités du réseau, le développement des usages vertueux avec l’application « Métromobilité » privilégiant les modes doux, le lancement de la « métropole apaisée » avec la généralisation du 30km/h qui favorisera un meilleur partage et une meilleure réappropriation de l’espace publique pour tous, ou encore un projet de transport par câble de plaine et d’autoroutes à vélo pour proposer de nouvelles possibilités de mobilités.

C’est aussi expérimenter la tarification sociale de l’Eau à destination des familles les plus fragiles, aider la construction de logements sociaux de qualité, proposer des amendements intégrés à la délibération-cadre visant à faciliter et soutenir l’installation d’une agriculture locale favorisant ainsi les circuit-courts de proximité.
C’est aussi mettre au cœur des décisions lors des grandes étapes de la construction métropolitaine la participation citoyenne, l’engagement dans l’élaboration des outils de planification que sont le Plan local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) et le Plan Local de l’Habitat (PLH), s’appuyer sur un Droit de Préemption Urbain (DPU) à l’échelle métropolitaine pour construire le territoire ou encore projeter, via une étude de préfiguration, la constitution d’un pôle public métropolitain de l’énergie…

Avec le passage en Métropole, une attention particulière a été faite aux conditions des transferts des personnels qui chaque jour font vivre et sont les ambassadeurs incontournables d’un service public métropolitain de qualité mu par l’intérêt général.


[1] Voir ici la composition du groupe.
Les élu-e-s sont issu-e-s de 6 communes des 49 qui composent la métropole, qui compte 440 000 habitants : Eybens, Saint-Martin-d’Hères, La Tronche, Échirolles, Fontaine et Grenoble, et sont élu-e-s du Parti de Gauche, d’EELV, de l’ADES, des Alternatifs et du Réseau Citoyen.
La majorité métropolitaine est composée de 4 groupes : socialiste (23 élus, groupe PASC), communiste (11 élus, groupe CCC) et des petites communes (27 élus, groupe ADIS), avec une présidence socialiste (Christophe Ferrari). La majorité est liée par un contrat de majorité, à lire sur ce site.

 

 

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Un an de Métropole 1/9 : Alan Confesson http://rcse.fr/2015/11/12/un-an-de-metropole-alan-confesson/ http://rcse.fr/2015/11/12/un-an-de-metropole-alan-confesson/#respond Thu, 12 Nov 2015 15:15:07 +0000 http://rcse.fr/?p=3676 "Renforcer l'implication citoyenne dans la définition des politiques publiques". Alan Confesson est président de la commission Cohésion sociale]]> À travers 9 interviews publiées successivement sur son site internet et les réseaux sociaux, le groupe d’élu-e-s du Rassemblement a souhaité prendre le temps d’un premier bilan après 1 an de Métropole. Engagés au sein de la Métropole grenobloise, les membres de l’exécutifs et président-e-s de commissions du Rassemblement ont répondu chacun à trois questions : l’occasion de faire le point sur le travail engagé (ou déjà accompli), leurs objectifs et axes de travail ainsi que les perspectives dans leurs champs politiques respectifs pour les années à venir. Lire l’article : Un an de Métropole : « Anticiper pour ne pas subir » – Le Rassemblement Citoyen Solidaire Écologiste à Grenoble-Alpes Métropole

« Renforcer l’implication citoyenne dans la définition des politiques publiques »

Alan Confesson est président de la commission Cohésion sociale


Au terme de cette première année de Métropole, qu’est-ce qui a marqué vos prises de responsabilités ?

En tant que président de la commission « Cohésion sociale », je me suis efforcé de m’imprégner au mieux des dossiers pour bien maîtriser les ordres du jour des réunions que j’ai la charge d’animer. La politique de la ville et le renouvellement urbain recouvrent en effet des aspects très techniques.

Dans le cadre du contrat de mandature liant les composantes de la majorité métropolitaine, engagement a été pris de renforcer le délibératif. Je m’emploie à assurer le respect de cet engagement en m’assurant que l’ensemble des informations relatives aux délibérations présentées en commission soient communiquées de manière exhaustive et transparente à tous les conseillers métropolitains qui en font la demande, en assurant la tenue de débats et d’échanges constructifs entre tous, et en encourageant la présentation de points d’information sur les politiques conduites par la métropole, de sorte à assurer un suivi régulier de notre action sur l’ensemble de la mandature.
Je fais aussi la promotion de déplacement « sur le terrain » notamment pour donner à voir ce que donne concrètement le renouvellement urbain sur les quartiers sur lesquels intervient l’ANRU.

Quels objectifs, axes et priorités politiques portez-vous au sein de la majorité ?

Un président de commission n’est pas un vice-président. Je n’exerce donc pas de fonction exécutive à proprement parler. Toutefois ma participation aux préparations de chaque réunion avec les vice-présidents dépendants de ma commission me permet d’influer sur la définition de notre politique en matière de politique de la ville et de participation citoyenne. À cette occasion, je m’efforce de promouvoir un renforcement de l’implication citoyenne dans la définition des politiques publiques en donnant un vrai pouvoir d’agir aux citoyens, qui ne se limite pas à quelques réunions de concertations au gré desquelles les élus distribuent la bonne parole sans que leur avis puisse être mis en question d’une façon ou d’une autre. C’est un enjeu important dans le cadre du renouvellement urbain, très critiqué pour le manque de concertation avec les habitants lors de sa mise en œuvre.

Quelle(s) perspective(s) pour cette fin d’année 2015, et pour l’année 2016  à venir, voire au-delà ?

Le contrat de ville vient d’être signé, il s’agit maintenant d’assurer son suivi avec les collectivités partenaires. De même l’ANRU est amené à intervenir sur de nouveaux projets de renouvellement urbain dont le plus important est celui des deux « Villeneuves » de Grenoble et Échirolles. Il faudra veiller à ce que l’ensemble des engagements pris soient tenus, y compris de la part de nos partenaires dans ces opérations, au premier rang desquels l’État.

Au-delà il faudra que notre métropole s’efforce d’être aussi participative que possible, en rendant du pouvoir d’agir à ses habitants et en agissant au plus près des populations sur les questions qui les concernent, en l’occurrence leur habitat et leur cadre de vie quotidien.

 

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