Il s’agit d’apporter de la mixité, de l’activité économique, de la vie de quartier, dans un secteur de Grenoble qui n’a pas toujours bonne presse. Dans le cadre de l’Anru, Mistral se construit un nouveau visage, qui vise à être plus intégré au reste de la ville.

« La ville se transforme toujours », explique Eric Piolle pour justifier que cette transformation du quartier Mistral ne comprend pas vraiment de calendrier. Il faut dire que le changement porte sur plusieurs fronts simultanés, et est mené par différents acteurs, publics comme privés.

Depuis 2001, le quartier Mistral fait l’objet du programme Anru1. L’objet de cette reconstruction est de désenclaver ce quartier, de réaménager l’espace public afin que les habitants puissent se le réapproprier, de réimplanter des commerces… « C’est en prenant en compte tous ces facteurs qu’on fait émerger une vie de quartier réjouissante et épanouissante, même si cela n’éclipsera pas les difficultés connues à Mistral ».

« Avant le travail de l’Anru, ce quartier était 100 % social »

Cela passe par un lourd programme de réhabilitation des logements. Plusieurs programmes sont en cours : deux démolitions (54 logements dans les trois « barrettes » du Drac, et 32 dans la barre Albert-Thomas sous forme de césures), 128 réhabilitations, 86 reconstructions hors-site, et la réinstallation d’équipements publics (locaux associatifs et nouveaux locaux des équipes de la propreté urbaine).

« Avant le travail de l’Anru, ce quartier était 100 % social. Le PLH de la Métropole prévoit désormais que le quart le plus modeste de la population (1 338 € par mois pour une famille de quatre personnes) se voit attribuer 25 % des logements sociaux situés hors zone prioritaire. Quant aux trois autres quarts, ils se verront attribuer 50 % des logements dans les QPV. Ceci afin d’éviter les ghettos de pauvres comme les ghettos de riches », explique cette fois l’adjointe métropolitaine, Christine Garnier.

 

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