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066042_Conseil communautaire 09-14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Ce qui est terrible dans ce débat sur les transports urbains, c’est que l’on devrait parler de l’indispensable développement du réseau et que nous en sommes réduit à espérer une simple continuité du service en 2015.

Rappelons donc ce que nous avons déjà subi.
Au niveau national, l’écotaxe a été reportée aux calendes grecques : cette taxe sur les poids lourds devait dans sa version initiale rapporter plus d’un milliard d’euros indispensables pour financer le développer des réseaux de transports urbains.

C’est par exemple le prolongement de la ligne A sur Pont de Claix qui est impacté. C’est aussi l’évolution des lignes Chrono.
La TVA sur les transports urbains est passée de 5,5% à 10%. Le précèdent gouvernement l’avait passé de 5,5 à 7%, le gouvernement actuel l’a passé à 10% depuis le 1er janvier. Cette hausse doit bien sûr être absorbée par le SMTC.

Dans le même temps, le gouvernement souhaite prolonger les concessions accordés aux grands groupes qui gèrent les autoroutes. En échange ces sociétés financeraient de travaux routiers et autoroutiers : la conséquence serait une forte perte de recettes issue de ces autoroutes pour l’Etat qui n’assume déjà plus le financement des transports urbains. Dans l’agglomération cela pourrait se traduire par le financement de l’élargissement de l’A480 au moment même où le développement de notre réseau de transports urbains est remis en cause.

Concernant ce développement, il faut aussi rappeler que, de 2001 à 2010, le Conseil général et la Métro ont fait le choix courageux d’augmenter chaque année leur effort de financement du SMTC de l’inflation + 5 points. Cet effort depuis 2010 a été ralenti pour finir cette année à un simple maintien des budgets, sans prise en compte de l’inflation. Si les efforts avait été maintenus depuis 2010, c’est prêt de 60 millions supplémentaires qui auraient été investis pour fluidifier et faciliter les déplacements.

Alors, évidemment, Officiellement, tout le monde soutien le développement des transports en commun. Yann Mongaburu a rappelé les enjeux énormes de ce développement, en terme environnemental, en terme social, en terme de déplacements évidemment.

On ne peut pas continuer à subir ce grand écart entre les intentions affichées et la réalité.

Concernant la politique du Conseil général. Il ne faut pas oublier que depuis 2001, le département s’est fermement engagé pour le développement des transports en commun. Le budget consacré aux transports a plus que doublé entre 2001 et 2010. Nous avons donc des partenaires qui ont mené une politique volontariste. Et en tant que Conseiller général, je crois pouvoir dire que ce volontarisme anime encore la plupart de mes collègues.

Alors, oui, il n’y a pas de raison objective pour ne pas reprendre le dialogue. Le compromis satisfaisant évoqué par Yannick Belle est encore possible. C’est ce que nous souhaitons aujourd’hui.

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